De très courts extraits des différents épisodes de
« Ma petite planète chérie »
vous sont proposés dans les documents suivants. L’utilisation des épisodes dans leur intégralité est toutefois
préconisée. Comme pour tout autre support visuel, il est essentiel que les élèves soient, lors du visionnement,
des spectateurs non seulement attentifs mais aussi acteurs. Nous pouvons les y aider en leur proposant de
prélever des indices dans les images ou dans les textes, de formuler des hypothèses, de rechercher des
informations, des réponses à des questions précises, des argumentations, de confronter leur point de vue.
Ces épisodes étant de courte durée, on peut facilement les visionner plusieurs fois. Au cours des différents
moments (avant - pendant - après le visionnement), les consignes de l’enseignant jouent un rôle essentiel.
Elles orientent le regard et l’écoute et donnent un sens pédagogique à une situation en apparence ludique.
D’une façon générale, il convient d’inclure l’utilisation du support filmique dans un ensemble structuré
comprenant également des expériences, des activités, des observations sur le terrain, des recherches
documentaires...
Pour chacun des épisodes, un scénario pédagogique adapté à chaque cycle vous est proposé ci-après.
Il vise à développer les connaissances nécessaires pour adopter de façon éclairée des comportements
et des attitudes de citoyens responsables, capables de comprendre ce qui se passe ici et ailleurs et
de faire des choix d’actions favorisant le développement durable en prenant en compte de manière
complémentaire et transversale les dimensions sociale, environnementale, culturelle et économique.
Le cycle de l'eau
« Le voyage d’une goutte d’eau »
« Le voyage d’une goutte d’eau » est un film qui dure 5 minutes environ.
Il est un support adapté pour approcher la question du cycle de l’eau avec les élèves.
Dialogues et explications du film
Cliquez sur les liens insérés dans les dialogues des enfants (Gaston et Coline), de l’araignée (Zina) et des gouttes d'eau (Crapette, Antoinette et Marinette), et vous obtiendrez des explications scientifiques ou vous visionnerez un passage du film.
Gaston - Je me demande comment c'est fait dans les nuages !
(Zina transporte les enfants sur un nuage.)
Gaston - On est sur un vrai nuage ! Oh là là ! Viens voir Coline ! Tu as vu ?
Coline - Oui, ce sont des gouttes d'eau ! Tu en as justement deux sur le front.
Crapette - Ah là là, Antoinette, jamais on ne la retrouvera !
Antoinette - Tu as raison, Crapette : ça fait au moins 10 fois qu'on saute et rien !
Coline - Vous avez perdu quelque chose ?
Antoinette - Oui, on a perdu Marinette, notre meilleure amie...
Crapette - Elle a des ennuis, c'est sûr !
Zina - Euh ! Le temps se gâte !
Crapette - Quand faut y aller, faut y aller !
Au revoir les enfants !
Coline - Je me demande si elles vont retrouver Marinette...
Zina - Regardez : les gouttes de pluies tombent du ciel pour arroser et rafraîchir tout ce qui vit sur la terre.
Elles s'en donnent à cœur joie, de gouttelettes en ruisseaux, de torrents en rivières. C'est à chaque orage un grand voyage.
Coline - Alors, tu les vois Crapette et Antoinette ?
Zina - Elles sont là : dans l'eau de cette rivière qui court jusqu'à la mer.
Suivons-les ! Les voilà ! Les voilà ! Regardez bien : elles se transforment en vapeur d'eau.
Antoinette - Le soleil est chaud ! Je me sens devenir légère...
Crapette - Ne dis pas de bêtise : tu t'évapores, c'est tout.
Antoinette - Je suis de l'eau et pourtant je ne suis plus liquide. Je suis toute en vapeur : je pars en fumée. Comme c'est excitant !
Crapette - Ah, tu trouves ça excitant toi ! Même après 100 000 fois ? Eh bien dis donc ! Brr ! Il fait froid, on va redevenir des gouttes.
Antoinette - Oh, les enfants ! Attrapez-nous !
Coline - Alors, vous l'avez trouvée Marinette ?
Antoinette - Hélas non, aucune trace d'elle.
Crapette - Cette fois je n'y crois plus...
(Tout le monde pleure.)
La larme sur la joue de Gaston
- Eh ! Les amies ! Qu'est ce que vous avez toutes ? Et alors vous m'avez déjà enterrée ?
Crapette - Mais on t'a cherchée partout !
Marinette - Ah ! Si je vous racontais par où je suis passée... On peut dire que j'ai fait le tour du monde !
Coline - Oh, raconte Marinette !
Marinette - Je crois que ça sera pour une prochaine fois parce que l'orage arrive...
Antoinette - Oui, comme autrefois. Hop ! On saute toutes les trois !
Zina - Et voilà, c'est reparti pour un tour... Au revoir !
Scénario pédagogique en cycle 1
Il s’agit essentiellement d'amener les élèves de cycle 1 à comprendre que les diverses réalités de l’eau (l’eau du robinet, la pluie, la neige, la glace, l’eau de la rivière ou d’un lac, etc.) renvoient à une même substance.
Scénario pédagogique en cycle 1
Niveau de formulation des savoirs visés :
L’eau ça coule, c’est transparent, c’est liquide
La glace et la neige fondent et deviennent de l’eau
La pluie c’est de l’eau. Elle vient des nuages. Elle tombe sur la terre. Elle coule dans les rivières et dans la mer. Elle remonte dans les nuages
Les nuages sont faits de gouttes d’eau
L’eau du robinet, la pluie, la neige, l’eau de la rivière ou d’un lac ou de la mer, c’est la même matière, c’est de l’eau.
Point de départ
Choisir un point de départ parmi ceux-ci ou un autre :
À partir de la neige ou d’une plaque de glace présente dans la cour de l’école
À partir de la pluie ou de la neige qui tombe aujourd'hui
À partir de nuages bien visibles dans le ciel.
Questionnement
Choisir un questionnement parmi ceux-ci ou un autre et engager les élèves à formuler des hypothèses-réponses :
D'où vient la pluie ?
D’ou vient la neige ?
Qu’est devenue la neige qui était dans la cour ?
Qu’est devenue la plaque de glace qui était dans la cour ?
Comment peut-on fabriquer des glaçons ?
En quoi c'est fait un nuage ?
Activités
Observer, expérimenter :
Manipuler de l’eau, l’observer, la décrire : eau liquide, glace, neige
Constater qu’on peut tasser la neige (l’air qu’elle emprisonne s’évacue)
Transformer de l’eau liquide en glace (solidification avec dilatation)
Transformer de la neige, de la glace en eau liquide (fusion)
Comparer le volume de neige initial au volume d’eau liquide.
Se documenter :
Consulter des documentaires (livres, vidéos, sites Internet…) mettant en évidence quelques propriétés des états de l’eau et de ses transformations.
Faire des liens avec les autres domaines disciplinaires :
Chercher des albums, des films, des poésies, des chansons, des constructions, des œuvres plastiques ou architecturales qui « parlent » de l’eau, de la pluie, des nuages
Comparer ce qu’ils en disent, distinguer le fictif et le réel.
Institutionnaliser les savoirs construits
Confirmer ou infirmer les hypothèses
Formuler ce qui a été appris en référence aux compétences visées.
Se poser un problème d’environnement
Utiliser les savoirs dans le cadre d’une situation complexe.
Exemple : et si l’eau du robinet est sale ou polluée ?
Chercher les effets :
On ne peut plus se laver les mains
On peut devenir malade si on la boit
Il faut chercher comment la nettoyer
Il faut acheter de l’eau en bouteilles.
« Les interactions ne finissent jamais » : à vous de compléter ce début de réactions, etc.
Chercher et mettre en œuvre des éco-gestes
Chercher des actions individuelles dans lesquelles on peut s’engager pour économiser ou protéger l’eau notamment à l’école :
Récolter de l’eau de pluie pour arroser les plantes
Fermer le robinet quand on n’utilise pas l’eau.
Scénario pédagogique en cycle 2
Il s’agit essentiellement d'amener les élèves du cycle 2 à percevoir les changements d’états de l’eau et la permanence de la matière au cours de ce cycle.
Scénario pédagogique en cycle 2
Niveau de formulation des savoirs visés :
La glace et la neige sont de l’eau solide, la vapeur d’eau est de l’eau invisible. L’eau ne disparaît jamais.
La chaleur fait fondre la glace et la neige et fait évaporer l’eau
Le froid transforme la vapeur en gouttes
L’eau de la terre, des arbres, des rivières et des mers s’évapore
Elle devient de la vapeur d’eau et monte dans le ciel
Puis elle se transforme en gouttes d’eau et forme les nuages
Les gouttes qui tombent des nuages font la pluie.
C’est toujours la même eau qui fait tout un circuit. Nous devons la protéger.
Point de départ
Choisir un point de départ parmi ceux-ci ou un autre :
À partir de la neige ou d’une plaque de glace présente dans la cour de l’école
À partir de la pluie ou de la neige qui tombe aujourd'hui
À partir d'une flaque d'eau dans la cour
À partir de nuages bien visibles dans le ciel.
Questionnement
Choisir un questionnement parmi ceux-ci ou un autre et engager les élèves à formuler des hypothèses-réponses :
Où y a-t-il de l’eau dans l’école ?
Sur la terre ?
D'où vient la pluie ?
D’où vient la neige ?
D’où vient l’eau de la flaque ?
Quand, pourquoi, où, comment va-t-elle s’en aller ?
Pourquoi pleut-il ou neige-t-il aujourd’hui ?
Comment peut-on fabriquer des glaçons ?
En quoi c'est fait un nuage ? Comment se fabrique-t-il ?
D’où vient l’eau des rivières ?
Activités
Observer, expérimenter :
Manipuler de l’eau, l’observer, la décrire : eau liquide, glace, neige, vapeur
Transformer de la neige en eau liquide (fusion) et constater que le volume d’eau obtenu est bien moins important que le volume de neige initial (il y a de l’air dans la neige)
Transformer de la glace en eau liquide (fusion)
Transformer de l’eau liquide en glace (solidification avec dilatation)
Transformer de l’eau liquide en vapeur (vaporisation) : mettre de l’eau dans un bac et constater qu’elle disparaît, chauffer de l’eau et observer la vapeur qui s’échappe
Transformer de la neige en vapeur (sublimation) : laisser de la neige dans un bac et constater qu’elle disparaît sans passer par l’état liquide
Transformer de la vapeur en eau liquide (condensation) : récupérer de la vapeur qui s’échappe sur une vitre froide et constater qu’elle se transforme en gouttes
Faire des relevés météorologiques régulièrement et constater qu’il pleut, qu’il neige, qu’il y a des nuages et parler de l’état de l’eau, de sa provenance, de son devenir
Fabriquer un pluviomètre et comparer les quantités d’eau récoltées les jours de pluie et faire un graphique en collant les bandes de mesure des hauteurs d’eau pour chaque jour concerné
Comparer la quantité d’eau nécessaire pour se laver les mains (ou les dents) dans deux conditions différentes :
fermer le robinet pendant le savonnage (ou le brossage)
laisser couler l’eau pendant le savonnage (ou le brossage).
Mettre une cuvette sous le robinet et comparer les quantités obtenues dans les deux cas. Veiller à contrôler la variable « temps de savonnage ou de brossage ».
Se documenter :
Exprimer ce que l’on comprend à partir du visionnement du film « le voyage d’une goutte d’eau
Chercher dans des documentaires les réponses aux questions que l’on se pose par rapports aux états de l’eau et ses transformations, par rapports aux nuages, à la pluie
Comparer ce que l’on trouve dans des documentaires avec ce que dit le film « le voyage d’une goutte d’eau .
Faire des liens avec les autres domaines disciplinaires :
Chercher des albums, des films, des poésies, des chansons, des œuvres plastiques ou architecturales qui « parlent de l’eau, de la pluie, des nuages
Comparer ce qu’ils en disent, distinguer le fictif et le réel.
Institutionnaliser les savoirs construits
Confirmer ou infirmer les hypothèses
Formuler ce qui a été appris en référence aux compétences visées.
Se poser un problème d’environnement
Utiliser les savoirs dans le cadre d’une situation complexe.
Et si l’eau du robinet est sale ou polluée ?
Et si on pollue trop l'eau de la rivière ?
Et si on consomme trop d'eau ?
Et s’il fait trop chaud ou trop froid ?
Et chercher les effets sur les différentes composantes de notre environnement (exemple : s’il fait trop chaud) :
La neige et les glaciers fondent, il y a trop d’eau dans les rivières et dans les fleuves, les espèces végétales et animales concernées sont menacées, (environnement naturel)
Il y a des débordements, des maisons sont détruites, cela fait peur, des familles perdent toutes leurs affaires (cadre de vie)
Il faut chercher comment retenir l’eau, comment empêcher qu’elle déborde, comment protéger les maisons et les habitants, pourquoi il fait trop chaud et comment réduire la température (environnement culturel)
La santé et la vie des hommes sont menacées (environnement corporel)
Il faut reconstruire des maisons, des routes, des ponts, changer des habitudes (environnement économique et social).
« Les interactions ne finissent jamais » : à vous de compléter ce début de réactions, etc.
Chercher et mettre en œuvre des éco-gestes
Chercher des actions individuelles dans lesquelles on peut s’engager pour économiser et protéger l’eau notamment à l’école :
Récolter de l’eau de pluie pour arroser les plantes, nettoyer le tableau
Fermer le robinet quand on n’utilise pas l’eau
etc.
Scénario pédagogique en cycle 3
Il s’agit essentiellement d'amener les élèves du cycle 3 à à comprendre comment se font les changements d’état de l’eau dans la nature et comment circule l’eau dans le cycle naturel.
Scénario pédagogique en cycle 3
Niveau de formulation des savoirs visés :
L’eau peut être liquide, gazeuse ou solide. C'est toujours la même matière
À l’état gazeux (vapeur d’eau), l’eau est invisible
L’eau change d'état selon la quantité de chaleur qu'elle accumule. Dans la nature les changements d’état dépendent des conditions climatiques (température, ensoleillement, vent, humidité)
L’eau s’évapore, se condense quand elle rencontre de l’air plus froid, forme les nuages
Les gouttes entraînées par leur poids tombent en pluie
L'eau s’infiltre dans les sols perméables : une partie est absorbée par les racines des végétaux, le reste alimente les nappes souterraines
L’eau ruisselle sur les sols imperméables avant de rejoindre les cours d’eau, les fleuves, les océans
Par les phénomènes d’évaporation, d’évapotranspiration, de condensation, de précipitation, de ruissellement et d’infiltration, l’eau circule constamment entre les océans, l’atmosphère et les continents : c'est le cycle naturel de l'eau.
Pour aller plus loin :
Le traitement de l’eau est nécessaire pour la rendre potable
L’eau passe alors par le cycle aménagé de l’eau ou le cycle de l’eau domestique
Avant de retourner dans le cycle naturel, les eaux usées sont épurées
Les communes ou les communautés de communes ont la responsabilité de la gestion de l’eau : besoins et traitements.
Point de départ
Choisir un point de départ parmi ceux-ci ou un autre :
À partir d'une flaque d'eau dans la cour
À partir de l’observation du lieu où on se trouve
À partir de la buée présente sur les vitres
À partir de l’évocation d’un nuage
À partir du film « le voyage d’une goutte d’eau ».
Questionnement
Choisir un questionnement parmi ceux-ci ou un autre et engager les élèves à formuler des hypothèses-réponses :
Comment se forment les nuages ?
Pourquoi y en a-t-il de différentes couleurs (blancs, gris, noirs) ?
L’eau des nuages qui se forment au dessus de la mer est-elle salée ?
Que devient l’eau du linge qui sèche ?
Comment circule l’eau dans la nature ?
Où y a-t-il de l'eau dans la classe, dans l'école, à l'extérieur ?
Comment se forme la buée sur les vitres ?
D’où vient la rosée et que devient-elle ?
Est-ce que l'eau de la flaque d’eau peut se retrouver un jour dans le robinet de l’école ?
Est-ce qu'un dinosaure a pu, un jour, boire l'eau qui se trouve aujourd'hui dans cette flaque ?
Activités
Observer, expérimenter, représenter :
Manipuler de l’eau, l’observer, la décrire : eau liquide, glace, neige, vapeur
Transformer de la neige, de la glace en eau liquide (fusion)
Transformer de l’eau liquide en glace (solidification avec dilatation)
Transformer de l’eau liquide en vapeur (vaporisation) : mettre de l’eau dans un bac et constater qu’elle disparaît; chauffer de l’eau et observer la vapeur qui s’échappe
Transformer de la neige en vapeur (sublimation) : laisser de la neige dans un bac et constater qu’elle disparaît sans passer par l’état liquide
Transformer de la vapeur en eau liquide (condensation) : récupérer de la vapeur qui s’échappe sur une vitre froide et constater qu’elle se transforme en gouttes
Comparer la quantité d’eau nécessaire pour se laver les mains (ou les dents) dans deux conditions différentes :
Mettre une cuvette sous le robinet et comparer les quantités obtenus dans les deux cas : fermer le robinet pendant le savonnage (ou le brossage) et laisser couler l’eau pendant le savonnage (ou le brossage)
Veiller à contrôler la variable « temps de savonnage ou de brossage .
Construire une maquette pour représenter les différentes étapes du cycle de l'eau dans la nature
Schématiser le cycle de l’eau dans la nature
Représenter les proportions d’eau douce et d’eau salée présentes sur notre planète : 97,5 % d’eau salée et 2,5 % d’eau douce une toute petite partie de cette eau douce représente l’eau que nous utilisons, l’autre partie étant retenue dans les calottes glacières, les nappes fossiles, etc. Concrètement : d’un récipient de 10 litres représentant la quantité globale, prélever un grand verre d’eau (25 cl) pour représenter la quantité d’eau douce. Dans ce verre d’eau, prélever un dé à coudre (5 ml) pour représenter l’eau que nous utilisons
Quantité d'eau estimée sur la planète : 1 300 millions de km3 d'eau salée et 42 millions de km3.
Se documenter :
Exprimer ce que l’on comprend à partir du visionnement du film « le voyage d’une goutte d’eau
Chercher dans des documentaires les réponses aux questions que l’on se pose par rapports aux états de l’eau et ses transformations, au cycle dans la nature
Se renseigner sur la gestion de l’eau dans sa commune
Comparer ce que l’on trouve dans des documentaires avec ce que dit le film « le voyage d’une goutte d’eau .
Faire des liens avec les autres domaines disciplinaires :
Chercher des récits, des films, des poésies, des chansons, des œuvres plastiques ou architecturales qui « parlent de l’eau, des nuages, du cycle de l’eau dans la nature
Comparer ce qu’ils en disent, distinguer le fictif et le réel
Chercher dans la commune (ou une autre ville) les constructions relevant du patrimoine architectural lié à l’eau et réfléchir à l’évolution des usages et de la gestion de l’eau.
Institutionnaliser les savoirs construits
Confirmer ou infirmer les hypothèses
Formuler ce qui a été appris en référence aux compétences visées.
Se poser un problème d’environnement
Utiliser les savoirs dans le cadre d’une situation complexe.
Choisir un problème d’environnement :
Et si on met trop de sel sur les routes ? Et si on met trop d'engrais dans les champs ?
Et si on pollue trop l'air ?
Et si on pollue trop l'eau de la rivière ?
Et si on consomme trop d'eau ?
Rechercher les effets sur toutes les composantes de l’environnement, ici et ailleurs, aujourd’hui et plus tard.
« Les interactions ne finissent jamais » : à vous de compléter ce début de réactions, etc.
Environnement corporel :
Les conditions d'hygiène sont modifiées
La santé de l'homme est menacée.
Cadre de vie :
L'eau peut temporairement manquer
La qualité de la vie est perturbée.
On consomme trop d’eau
Environnement culturel :
Les recherches concernant la gestion de l'eau se développent.
Environnement économique et social :
Le coût du traitement de l'eau augmente
Le prix de l'eau augmente
On consomme plus d'eau en bouteilles
Certaines entreprises progressent
Certaines personnes ne peuvent plus payer.
Environnement naturel :
La quantité d'eau usée augmente
Trop d'eau usée arrive à la station d'épuration
L'eau retenue ne peut pas être utilisée ou alors elle est libérée sans être traitée
On puise dans les nappes phréatiques qui s'appauvrissent
On consomme de l'énergie
La qualité de l'eau diminue par augmentation de la concentration de certaines substances
L'intégrité des animaux et des plantes est menacée.
Chercher et mettre en œuvre des éco-gestes
Établir un règlement pour définir les droits et les devoirs concernant les usages de l’eau à l’école
Proposer des aménagements éventuels qui faciliteraient la mise en application des mesures anti-gaspillage (traquer les fuites d’eau, fermer les robinets qui coulent sans raison, récolter de l’eau de pluie pour arroser les plantes ou effacer le tableau, etc.) et anti-pollution (éviter de jeter des produits polluants dans l’évier, dans les toilettes, etc.) de ce règlement
Lister les usages de l’eau et les mesures collectives qu’il convient de mettre en œuvre pour l’économiser
Chercher des sources de pollutions des eaux et les mesures collectives de protection qu’il convient de mettre en œuvre.
Le cycle de la matière
« Des montagnes d’emballages »
« Des montagnes d’emballages » est un film qui dure 5 minutes environ. Il est un support adapté pour approcher la question du recyclage des déchets avec les élèves.
Dialogues et explications du film
Cliquez sur les liens insérés dans les dialogues des enfants (Gaston et Coline), de l’araignée (Zina) et des des deux consommateurs (Énorme Coline et Énorme Gaston), et vous obtiendrez des explications scientifiques ou vous visionnerez un passage du film.
(Gaston déballe un paquet : nœud, ficelle, papier, carton. Il jette la boite dans le panier. Il fait une boule avec le papier.)
Coline - Eh bien dis donc, ça en fait des emballages !
Hein ?
Zina - Je vais vous en montrer des emballages, moi !
(Zina transporte les enfants sur une montagne d'emballages.)
Zina - Et voilà le travail !
Gaston – Mais où je suis ? Eh ! Coline ! Coline ! T’es où ?
(Gaston voit passer une énorme Coline.)
Gaston – Je rêve ou quoi ?
(Coline réapparait.)
Gaston – Ah ! Coline ! Tu ne me croiras pas mais je viens de te voir passer en énorme ! Viens : on va monter là-haut pour la voir !
Coline – Oh ça sent mauvais ici ! On est où là ?
Zina - Vous êtes sur une montagne d'emballages.
Si on n'invente rien, c'est là qu'ils finiront leur vie.
Coline - Pouah ! Mais pourquoi il y en a autant ?
Zina - Mais c'est parce qu'on en jette de plus en plus et il faut trouver un moyen pour les faire disparaître. Alors on les met en décharge ou bien on en brûle une partie.
Coline - Et pourquoi ça sent si mauvais ?
Zina - Parce que dans une décharge, on n'arrive pas à contrôler leur décomposition.
(Tout le monde tousse.)
Zina - Regardez bien : c'est un consommateur.
Gaston - C'est quoi un consommateur ?
Zina - C'est un client, celui qui achète. On est tous des consommateurs. Autrefois, il n'y avait presque pas d'emballages perdus.
On allait chercher le lait dans un pot, on faisait les courses avec un panier. Il n'y avait presque pas de plastique et on rendait les bouteilles vides pour les faire remplir. Tout cela a bien changé : aujourd'hui, c'est plus propre, plus pratique
: on emballe et puis on jette.
Gaston - Oui mais, ça fait beaucoup de déchets, hein ?
Zina - Bien évidemment ! Au début, personne n'a même pensé à ce qu'on allait faire de tous ces emballages après les avoir utilisés. Heureusement, beaucoup y réfléchissent et on cherche des solutions.
Gaston et Coline (s’adressant à Énorme Gaston et Énorme Coline) - Arrêtez de faire n’importe quoi !
Énorme Gaston et Énorme Coline - Ben, qu’est-ce que voulez qu’on fasse ?
Zina - On peut déjà trier nos déchets pour que ceux qui vont s'en occuper puissent récupérer et recycler les emballages. Dans chaque ville, même les plus petites, c'est un véritable problème et qui coûte cher à tout le monde. Si chacun y met du sien,
on économisera des ressources naturelles. Et puis en utilisant moins d'emballages, on préserve un peu plus notre planète. Chacun peut limiter sa consommation à sa façon.
Scénario pédagogique en cycle 1
Il s’agit essentiellement d'amener les élèves de cycle 1 à prendre conscience de la quantité et du rôle des emballages, à reconnaître les matériaux qui les constituent pour développer une attitude citoyenne de consommation et de tri s’inscrivant dans l’éducation au développement durable.
Scénario pédagogique en cycle 1
Niveau de formulation des savoirs visés :
Une boite de céréales vide, une bouteille de boisson, un petit sac en plastique ou en papier pour le goûter sont des emballages. Ils sont pratiques et gardent propre ce qu'il y a dedans
Quand ils sont vides, ils deviennent des déchets. On les met à la poubelle et il faudra en acheter d'autres donc en fabriquer d'autres
Sur les emballages il y a souvent un logo (point vert eco-emballage). Cela veut dire que le fabricant paie pour que ses emballages soient traités
C’est important de trier les emballages selon leur matière (carton, plastique, verre, métal) parce que les fabricants peuvent s'en servir encore pour en faire d'autres ou pour faire autre chose.
Point de départ
Choisir un point de départ parmi ceux-ci ou un autre :
À partir d'emballages apportés en classe
À partir du contenu d'une poubelle de l’école
À partir du film « des montagnes d’emballages ».
Questionnement
Choisir un questionnement parmi ceux-ci ou un autre et engager les élèves à formuler des hypothèses-réponses :
À quoi servent les emballages
Que deviennent les emballages que l’on jette
Pourquoi beaucoup d’emballages ont-ils le même logo « environnement » ?
Activités
Observer, expérimenter :
Trier des déchets et distinguer les emballages des autres déchets
Observer des emballages et les classer selon leur matériau (carton, plastique, verre, métal)
Observer des emballages et les classer selon leur fonction (protéger des aliments, faciliter le transport)
Observer des emballages et repérer ceux qui ont le logo « environnement ».
Se documenter :
Consulter des documentaires mettant en évidence le rôle des emballages et la nécessité de les trier et de les recycler.
Faire des liens avec les autres domaines disciplinaires :
Chercher des albums, des films, des poésies, des chansons, des œuvres plastiques qui « parlent » des déchets comparer ce qu’ils en disent, distinguer le fictif et le réel.
Institutionnaliser les savoirs construits
Valider les hypothèses (ou pas)
Formuler ce qui a été appris en référence aux compétences visées.
Se poser un problème d’environnement
Utiliser les savoirs dans le cadre d’une situation complexe.
Exemple : Et si on jette tous les emballages et les déchets dans la même poubelle ?
Et chercher les effets :
Les emballages tiennent beaucoup de place dans la poubelle, il faut la vider souvent
Les emballages se mélangent avec les autres déchets, c’est plus difficile de les séparer
S’ils sont trop sales on ne peut pas les récupérer.
« Les interactions ne finissent jamais » : à vous de compléter ce début de réactions, etc.
Chercher et mettre en œuvre des éco-gestes
Chercher des actions individuelles dans lesquelles on peut s’engager pour réduire l’utilisation des emballages, participer de façon raisonnée à leur tri et leur recyclage, notamment à l’école :
Utiliser un sac réutilisable pour apporter sa collation à l’école
Vérifier la présence d'un logo environnement sur les emballages des produits
Ne pas jeter ce qui peut encore servir
Trier les emballages et les jeter dans les bonnes poubelles
Utiliser les conteneurs de collecte pour le verre, le plastique.
Scénario pédagogique en cycle 2
Il s’agit essentiellement d'amener les élèves de cycle 2 à réactualiser ce qu’ils savent sur les matériaux et à acquérir progressivement un comportement responsable tant au niveau de la consommation que du tri des déchets dans le cadre de l’éducation au développement durable.
Scénario pédagogique en cycle 2
Niveau de formulation des savoirs visés :
Les bouteilles, les boites de conserve, les pots de yaourt, le carton, le papier ou le plastique qui entoure les céréales, le lait, les pots de yaourt sont des emballages. Ils permettent de protéger les aliments et de les transporter. Le papier cadeau, les boites de jouets sont aussi des emballages
Quand on n'en a plus besoin, on les jette à la poubelle. Ils deviennent des déchets. Ils tiennent beaucoup de place dans les poubelles parce qu'on en utilise beaucoup
C’est important de réfléchir avant d'acheter, de vérifier la présence du logo parce que cela veut dire que le fabricant paie pour que ses emballages soient traités
C’est important aussi de réfléchir avant de jeter les emballages. Peut-être qu'on peut encore s'en servir. Si on ne les veut vraiment plus, il faut les trier : le carton, le plastique, le verre, le métal et les jeter dans les bonnes poubelles. Au centre de tri, ils pourront être récupérés pour être recyclés.
Point de départ
Choisir un point de départ parmi ceux-ci ou un autre :
À partir d'emballages apportés en classe
À partir du contenu d'une poubelle de l’école
À partir du film « des montagnes d’emballages ».
Questionnement
Choisir un questionnement parmi ceux-ci ou un autre et engager les élèves à formuler des hypothèses-réponses :
À quoi servent les emballages ?
Que deviennent les emballages que l’on jette ?
Pourquoi beaucoup d’emballages ont-ils le même logo « environnement »
À quoi pourrait encore servir tel emballage ?
Activités
Observer, expérimenter :
Trier des éléments et distinguer les emballages des autres déchets
Observer des emballages et les classer selon leur matériau, leur fonction, leur possibilité de récupération
Observer des emballages et comparer les types d’informations qu’ils présentent
Repérer les logos « éco-emballages » présents sur les emballages et chercher leur signification
Chercher des utilisations détournées pour des emballages.
Se documenter :
Exprimer ce que l’on comprend à partir du visionnement du film « Des montagnes d’emballages »
Chercher dans des documentaires (livres, vidéos, numériques) les réponses aux questions que l’on se pose par rapports au devenir des emballages ou plus largement des déchets
Comparer ce que l’on trouve dans des documentaires avec ce que dit le film « Des montagnes d’emballages ».
Faire des liens avec les autres domaines disciplinaires :
Chercher des albums, des films, des poésies, des chansons, des œuvres plastiques… qui « parlent » des déchets, comparer ce qu’ils en disent, distinguer le fictif et le réel.
Institutionnaliser les savoirs construits
Confirmer ou infirmer les hypothèses
Formuler ce qui a été appris en référence aux compétences visées.
Se poser un problème d’environnement
Utiliser les savoirs dans le cadre d’une situation complexe.
Exemple : Et si on jette tous les emballages et les déchets dans la même poubelle ?
Chercher les effets sur les différentes composantes de notre environnement :
Les emballages tiennent beaucoup de place dans la poubelle, il faut la vider souvent
Les emballages se mélangent avec les autres déchets, ça sent mauvais, c’est plus difficile de les séparer
S’ils sont trop sales on ne peut pas les récupérer.
« Les interactions ne finissent jamais » : à vous de compléter ce début de réactions, etc.
Chercher et mettre en œuvre des éco-gestes
Chercher des actions individuelles dans lesquelles on peut s’engager pour participer à une gestion raisonnée (utilisation, tri, recyclage) des emballages notamment à l’école :
Utiliser un sac réutilisable pour apporter sa collation à l’école
Vérifier la présence d'un logo environnement sur les emballages des produits
Ne pas jeter ce qui peut encore servir
Trier les emballages et les jeter dans les bonnes poubelles
Utiliser les conteneurs de collecte pour le verre, le plastique.
Scénario pédagogique en cycle 3
Il s’agit essentiellement d'amener les élèves de cycle 1 à comprendre qu’il est important de chercher à réduire, réutiliser ou recycler les déchets. Cela engage son comportement de consommateur dans le respect des règles élémentaires d’organisation de la vie publique et de la démocratie qui passe par la compréhension des enjeux de la solidarité nationale et de la responsabilité entre les générations.
Scénario pédagogique en cycle 3
Niveau de formulation des savoirs visés :
Les produits alimentaires et beaucoup d'autres objets sont vendus emballés. Les emballages permettent de conserver les aliments dans de bonnes conditions d'hygiène, facilitent le transport et transmettent des informations. Mais ils sont souvent encombrants : ils tiennent beaucoup de place dans les poubelles
Comme les autres déchets, depuis 2002, ils doivent être traités. Les fabricants sont obligés de prévoir le devenir des emballages qu'ils utilisent pour leurs produits. Ils cotisent auprès de sociétés (exemple : éco-emballages). La présence du logo (point vert) ne signifie pas que l’emballage est en produit recyclé ou qu’il sera traité. Cela dépend de chaque mairie. Les mairies s’occupent de la collecte des emballages et de leur transport au centre de tri mais elles ne le font pas encore toutes pour toutes les matières
Pour éviter le gaspillage et l'épuisement des ressources naturelles non renouvelables, chacun de nous peut apporter sa contribution : en contrôlant son comportement de consommateur et en participant au tri des déchets.
Point de départ
Choisir un point de départ parmi ceux-ci ou un autre :
À partir d'emballages apportés en classe
À partir du contenu d'une poubelle de l’école
À partir de photographies présentant des emballages
À partir du film « des montagnes d’emballages ».
Questionnement
Choisir un questionnement parmi ceux-ci ou un autre et engager les élèves à formuler des hypothèses-réponses :
À quoi servent les emballages ?
Que deviennent les emballages que l’on jette dans la poubelle ?
À quoi servent les contenants de différentes couleurs ?
Que deviennent les éléments qu’ils reçoivent ?
Qui s’en occupe ?
Que signifie le logo « point vert éco-emballage » ?
Activités
Observer, expérimenter :
Observer des emballages et les classer selon leur matériau, leur fonction, leur possibilité de récupération, les matières premières utilisées pour leur production, leur procédé de fabrication
Observer des photographies de décharges, constater le mélange des éléments, imaginer les odeurs
Observer les étapes de traitement dans un centre de traitement des déchets
Analyser les avantages et les inconvénients des emballages
Calculer le nombre, le volume d’emballages jetés en une journée dans la classe et évaluer la quantité d’emballages jetés chaque jour par l’école ou jetés par mois ou par an par l’école
Calculer le nombre, le volume d’emballages jetés en une journée dans une poubelle à la maison et évaluer la quantité d’emballages jetés par trente familles par jour, ou jetés par une famille par mois, par an
Comparer les volumes occupés par un même nombre d’emballages en vrac dans la première poubelle, réduit (pliés, écrasés, …) dans la seconde poubelle
Chercher à obtenir le plus petit volume possible avec un tas donné d’emballages
Comparer les moyens d’élimination et de valorisation de différents emballages.
Se documenter :
Exprimer ce que l’on comprend à partir du visionnement du film « Des montagnes d’emballages »
Chercher dans des documentaires (livres, vidéo, supports numériques) les réponses aux questions que l’on se pose par rapports au devenir des déchets, à la gestion des emballages, au tri et au traitement des déchets, au recyclage
Se renseigner sur la collecte et le traitement des déchets dans sa commune. Repérer les lieux de collectes
Comparer le résultat des recherches avec ce que dit le film « Des montagnes d’emballages ».
Faire des liens avec les autres domaines disciplinaires :
Chercher des récits, des films, des poésies, des chansons, des œuvres plastiques… qui « parlent » des déchets… comparer ce qu’ils en disent, distinguer le fictif et le réel.
Institutionnaliser les savoirs construits
Confirmer ou infirmer les hypothèses
Formuler ce qui a été appris en référence aux compétences visées.
Se poser un problème d’environnement
Utiliser les savoirs dans le cadre d’une situation complexe.
Exemple : Et si les emballages ne sont pas valorisés après leur utilisation ?
Rechercher les effets sur toutes les composantes de l’environnement, ici et ailleurs, aujourd’hui et plus tard :
Environnement corporel :
Les emballages sont hygiéniques et permettent de bien conserver les produits. C'est bien pour la santé
Mais leur état de déchet perturbe la santé de l'homme (en perturbant le milieu naturel).
Cadre de vie :
Les emballages sont pratiques - ils permettent de transporter les produits facilement
Mais leur devenir après utilisation nuit à notre qualité de vie (accumulation, odeur, etc.)
Environnement culturel :
On transmet à nos descendants de bonnes habitudes d'hygiène
Les scientifiques continuent à chercher des solutions pour produire et gérer des emballages moins polluants.
Environnement économique et social :
La fabrication des emballages fournit des emplois
Mais le prix des produits emballés augmente.
Environnement naturel :
Les ressources naturelles s'épuisent
L'eau, l'air, le sol sont pollués
L'équilibre des milieux est perturbé
La vie des végétaux et des animaux est en danger.
Les emballages ne sont pas valorisés.
« Les interactions ne finissent jamais » : à vous de compléter ce début de réactions, etc.
Chercher et mettre en œuvre des éco-gestes
Chercher des actions individuelles dans lesquelles on peut s’engager pour réduire et valoriser les emballages notamment à l’école :
Prendre des décisions relatives à ses comportements individuels d'acheteur, de jeteur :
Utiliser un sac, un panier pour faire les commissions
Être attentif au matériau d'emballage du produit acheté
Vérifier la présence d'un logo environnement
Valoriser des emballages (réutiliser, recycler)
Trier les emballages
Utiliser les contenants de collecte pour le verre, le plastique.
Établir un règlement pour définir les droits et les devoirs concernant la gestion des déchets et particulièrement des emballages à l’école
Proposer des aménagements éventuels qui faciliteraient la mise en application des mesures anti-gaspillage et anti-pollution de ce règlement;
La biodiversité
« La coccinelle et le puceron »
« La coccinelle et le puceron » est un film qui dure 5 minutes environ. Il est un support adapté pour approcher la question de la biodiversité et plus spécifiquement du rôle des prédateurs et de l’homme dans l’équilibre des milieux de vie avec les élèves.
Dialogues et explications du film
Cliquez sur les liens insérés dans les dialogues des enfants (Gaston et Coline) et de l’araignée (Zina) et vous obtiendrez des explications scientifiques ou vous visionnerez un passage du film.
Gaston - Qu’est ce que tu fais Coline ?
Coline - Tu vois : je mets mes bottes de sept lieux !
Gaston – Des bottes de sept lieux, ça ? C’est des bottes de jardin !
Coline - Tu veux parier ? Regarde : viens avec moi !
Gaston – Ben ça alors, j’comprends plus rien !
(Zina transporte les enfants au jardin des coccinelles.)
Zina – Ce sont des bottes magiques ! Bienvenue au jardin des coccinelles !
Gaston – Où sont-elles ?
Zina – Allez les chercher !
Gaston (approchant d'une haie)
- Y'en a ici, Coline ! Euh !
Coline - Tu rigoles ! C'est des pucerons, ça ! Ils sont en train de s'attaquer aux feuilles de cette branche.
Gaston - Eh bien, dis donc : c'est pas joli, joli !
Coline - Bon, je vais chercher quelque chose qui va les calmer.
(Elle pulvérise de l'insecticide.)
Coline – Tiens Tiens ! Voilà encore ! Vous allez tous y passer ! C'est bon je les ai eus !
Gaston - Oui, mais ça a tué aussi les coccinelles.
C'est quand même dommage ! Pauvres petites bêtes... Oh mais il y en a un qui n’est pas mort !
Coline (voulant pulvériser encore) - Tiens ! Mais ! Ça ne marche plus !
Zina - Oui, parce que les pucerons s'habituent aux poisons. On dit qu'ils deviennent résistants.
Regardez : plus rien ne les arrête !
Gaston - Je crois qu'avec ton produit, tu as fait une grosse bêtise ! Les coccinelles sont mortes maintenant...
Coline - Zina, qu'est-ce que je peux faire ?
Zina - L'équilibre est rompu.
Sans coccinelle, les pucerons vont pouvoir s'en donner à cœur joie.
Coline - Si on pouvait faire venir d'autres coccinelles !
Zina - On va essayer...
(Grâce à ses pouvoirs magiques, les coccinelles reviennent.)
Gaston et Coline – Oui ! Les voilà !
(Les coccinelles mangent une grande quantité de pucerons.)
Gaston et Coline – Vive les coccinelles ! Vive les coccinelles !
(Coline lance son pulvérisateur à terre.)
Zina - Quand les coccinelles reviennent, les pucerons se font manger, leur nombre diminue et alors l'équilibre est retrouvé.
Le problème, c'est qu'on n'est pas du tout sûr qu'elles restent. Regardez : notre joli petit jardin, par exemple, est entouré de grands espaces de culture sur lesquels on répand d'énormes quantités d'insecticide
pour tuer les parasites et en même temps tous les autres insectes. Il faut que ça cesse, foi d’araignée !
Gaston – Heureusement, il était temps !
Scénario pédagogique en cycle 1
Il s’agit essentiellement d'amener les élèves de cycle 1 à comprendre que les animaux ont besoin de manger pour se maintenir en vie et continuer leur croissance, qu’ils n’ont pas tous le même régime alimentaire : que la coccinelle est carnivore et que le puceron est végétarien. Enfin, on pourra les conduire à percevoir que l’utilisation d’insecticide par l’homme modifie l’équilibre de la haie.
Scénario pédagogique en cycle 1
Niveau de formulation des savoirs visés :
La coccinelle et le puceron sont des animaux. Ce sont tous les deux des insectes mais ils ne mangent pas la même chose. Pour se maintenir en vie le puceron mange des végétaux (il est végétarien), la coccinelle mange des pucerons (elle est carnivore)
La larve de coccinelle mange aussi des pucerons et cela permet sa croissance
Si on met un produit pour tuer les pucerons on peut tuer aussi les coccinelles. C'est dommage parce qu'elles sont utiles : elles protègent les végétaux contre les pucerons.
Point de départ
Choisir un point de départ parmi ceux-ci ou un autre :
À partir du film « La coccinelle et le puceron »
À partir d’une coccinelle
À partir d’un puceron
À partir d’une plante ravagée par des pucerons.
Questionnement
Choisir un questionnement parmi ceux-ci ou un autre et engager les élèves à formuler des hypothèses-réponses :
Que mange une coccinelle ?
Comment mange une coccinelle ?
Que mange un puceron ?
Comment mange un puceron ?
Comment peut-on protéger les végétaux des pucerons ?
Activités
Observer, expérimenter :
Observer des coccinelles et les décrire : taille, nombre de pattes et d’antennes, régime et comportement alimentaires
Observer des pucerons et les décrire : taille, nombre de pattes et d’antennes, régimes et comportement alimentaires
Observer plusieurs jours de suite des pucerons sur une plante, observer l'évolution de la plante dans la nature
Installer une plante infestée de pucerons dans un bocal recouvert d'une toile laissant passer l'air. Observer l'évolution de la plante sur plusieurs jours. Introduire une coccinelle et observer les effets.
Se documenter :
Consulter des documentaires mettant en évidence le régime alimentaire, le comportement alimentaire de la coccinelle, du puceron et le rôle des insecticides
Faire des liens avec les autres domaines disciplinaires :
Chercher des albums, des films, des poésies, des chansons, des œuvres plastiques qui « parlent » de la biodiversité, de la coccinelle, de différentes techniques de protection des cultures
Comparer ce qu’ils en disent, distinguer le fictif et le réel.
Institutionnaliser les savoirs construits
Confirmer ou infirmer les hypothèses
Formuler ce qui a été appris en référence aux compétences visées.
Se poser un problème d’environnement
Utiliser les savoirs dans le cadre d’une situation complexe.
Exemple : Et si les coccinelles disparaissent ?
Et chercher les effets en prenant le plus possible en compte les trois volets - environnemental, économique, social et culturel - qui fondent le développement durable :
Les pucerons ravagent les végétaux, les végétaux souffrent et dégénèrent, les jardins ne sont pas agréables à voir
On utilise des insecticides pour protéger les végétaux
Il faut sans cesse chercher d’autres produits car les pucerons deviennent résistants
Les produits coûtent chers
Il faut en fabriquer de plus en plus.
« Les interactions ne finissent jamais » : à vous de compléter ce début de réactions, etc.
Chercher et mettre en œuvre des éco-gestes
Chercher des actions dans lesquelles on peut s’engager pour protéger les végétaux contre les pucerons notamment dans le jardin de l’école
Penser à introduire des coccinelles dans un milieu infesté par des pucerons plutôt que d’utiliser des insecticides.
Scénario pédagogique en cycle 2
Il s’agit essentiellement d'amener les élèves de cycle 2 à comprendre que les animaux se nourrissent pour vivre. Les végétariens s’alimentent à partir des végétaux, les carnivores mangent d’autres animaux. On peut protéger les végétaux des ravageurs en utilisant leur prédateur et donc sans utiliser de produits chimiques.
Scénario pédagogique en cycle 2
Niveau de formulation des savoirs visés :
La coccinelle et le puceron sont tous les deux des insectes. Comme les autres animaux, ils dorment, ils respirent, ils sentent, ils voient, ils entendent, ils mangent
La coccinelle est un carnivore : elle mange des pucerons. Elle capture les pucerons vivants pour les manger : c'est un prédateur
Le puceron est végétarien : il mange des végétaux. Il s’installe sur une feuille ou sur la tige et suce la sève. Les pucerons sont souvent de plus en plus nombreux sur la même plante. On dit que ce sont des ravageurs. La plante est alors infestée
Les coccinelles sont utiles : elles dévorent les pucerons et améliorent la santé des plantes. Cela évite d’utiliser des insecticides et d’autres produits chimiques qui peuvent être dangereux pour l’environnement. En effet, les produits qui tuent les pucerons peuvent tuer aussi les coccinelles.
Point de départ
Choisir un point de départ parmi ceux-ci ou un autre :
À partir du film « La coccinelle et le puceron »
À partir d’une coccinelle
À partir d’un puceron
À partir d’une plante ravagée par des pucerons
À partir d’une bouteille d’insecticide.
Questionnement
Choisir un questionnement parmi ceux-ci ou un autre et engager les élèves à formuler des hypothèses-réponses :
Que mangent les pucerons ? Comment mangent-ils ?
Que mangent les coccinelles ? Comment mangent-elles ?
Pourquoi dit-on que le puceron est un ravageur ?
Pourquoi dit-on que la coccinelle est un prédateur ?
Comment protéger les plantes contre les pucerons ?
Activités
Observer, expérimenter :
Faire un élevage de coccinelles
Observer une coccinelle et la décrire
Observer des pucerons et les décrire
Observer plusieurs jours de suite des pucerons sur une plante, observer et noter l'évolution de la plante dans la nature
Installer une plante infestée de pucerons dans un bocal recouvert d'une toile laissant passer l'air. Observer l'évolution de la plante sur plusieurs jours. Introduire une coccinelle : observer les effets.
Se documenter, interviewer :
Exprimer ce que l’on comprend à partir du visionnement du film « La coccinelle et le puceron »
Chercher dans des documentaires les réponses aux questions que l’on se pose par rapports au rôle de la coccinelle dans la protection des plantes contre les pucerons
Questionner un agriculteur ou un jardinier sur le rôle du puceron et sur celui de la coccinelle, sur les moyens qu'il utilise pour lutter contre les pucerons
Comparer ce que l’on a trouvé.
Faire des liens avec les autres domaines disciplinaires :
Chercher des albums, des films, des poésies, des chansons, des œuvres plastiques qui « parlent » des coccinelles, des pucerons et de leur relation de prédation
Comparer ce qu’ils en disent, distinguer le fictif et le réel.
Institutionnaliser les savoirs construits
Confirmer ou infirmer les hypothèses
Formuler ce qui a été appris en référence aux compétences visées.
Se poser un problème d’environnement
Utiliser les savoirs dans le cadre d’une situation complexe.
Exemple : Et si on ne lutte pas contre les pucerons ?
Et chercher les effets en prenant le plus possible en compte les trois volets - environnemental, économique, social et culturel - qui fondent le développement durable :
les pucerons ravagent les végétaux, les végétaux souffrent et dégénèrent, les jardins ne sont pas agréables à voir
Les pucerons sont de plus en plus nombreux, ils infestent de plus en plus de végétaux
Les arbres fruitiers produisent moins de fruits, les fruits sont rares et deviennent très chers.
« Les interactions ne finissent jamais » : à vous de compléter ce début de réactions, etc.
Chercher et mettre en œuvre des éco-gestes
Chercher des actions dans lesquelles on peut s’engager pour protéger les végétaux contre les pucerons notamment dans le jardin de l’école
Penser à introduire des coccinelles dans un milieu infesté par des pucerons plutôt que d’utiliser des insecticides.
Scénario pédagogique en cycle 3
Il s’agit essentiellement d'amener les élèves de cycle 3 à comprendre la place et le rôle des êtres vivants que sont la coccinelle et le puceron dans leur milieu, la notion de chaîne alimentaire ainsi que les notions de pollution, de risques et de prévention dans le cadre du développement durable.
Scénario pédagogique en cycle 3
Niveau de formulation des savoirs visés :
La coccinelle est un insecte. Elle appartient au groupe des carnivores : c'est son régime alimentaire. Elle mange tout spécialement des pucerons. C'est un prédateur : pour se nourrir elle capture des animaux vivants
Les coccinelles et les pucerons ont une place définie dans le réseau alimentaire. Si on supprime une espèce, on en fait disparaître d'autres. La diversité des espèces, la biodiversité, est essentielle pour l'équilibre des espèces
La coccinelle est un animal utile. Elle régule le nombre de pucerons qui, eux, sont nuisibles pour les plantes
Les insecticides détruisent les pucerons mais font disparaître aussi les coccinelles soit parce qu'elles n'ont plus rien à manger, soit parce que les produits les tuent aussi
Peu à peu les pucerons s'habituent aux insecticides. Ils deviennent résistants et continuent à vivre. Comme les coccinelles ont disparu, ils s'en donnent à cœur joie. Il faut alors sans cesse augmenter la dose d'insecticides
Il existe d’autres solutions. L’utilisation des larves de coccinelles pour limiter le développement des pucerons et protéger les plantes est une technique de lutte biologique ou de développement durable : elle respecte l’environnement et n’hypothèque pas l’avenir.
Point de départ
Choisir un point de départ parmi ceux-ci ou un autre :
À partir du film « La coccinelle et le puceron »
À partir d’une coccinelle
À partir d’un puceron
À partir d’une plante ravagée par des pucerons
À partir d’une bouteille d’insecticide.
Questionnement
Choisir un questionnement parmi ceux-ci ou un autre et engager les élèves à formuler des hypothèses-réponses :
Qu’est ce qu’une coccinelle ? Où vit-elle ? Que mange-t-elle ? Comment vit-elle ?
Qu’est-ce qu’un puceron ? Où vit-il ? Que mange-t-il ? Comment vit-il ?
Quelles relations y a-t-il entre une coccinelle et un puceron ?
Pourquoi dit-on que la coccinelle est un prédateur ?
Pourquoi dit-on que le puceron est un ravageur ?
Comment peut-on protéger une plante contre l’attaque des pucerons ?
Qu’est-ce qu’un insecticide ? Comment agit-il ?
Activités
Observer, expérimenter :
Faire un élevage de coccinelle
Observer et décrire les coccinelles. Observer leur régime et leur comportement alimentaires
Observer le régime et le comportement alimentaires des pucerons
Observer plusieurs jours de suite des pucerons sur une plante dans la nature : noter l'évolution de la plante
Installer une plante infestée de pucerons dans un bocal recouvert d'une toile laissant passer l'air. Observer l'évolution de la plante sur plusieurs jours. Introduire une coccinelle et observer les effets
Faire un jardin et expérimenter différentes solutions pour protéger les cultures.
Se documenter :
Exprimer ce que l’on comprend à partir du visionnement du film « La coccinelle et le puceron »
Chercher dans des documentaires les réponses aux questions que l’on se pose par rapport à la biodiversité, les techniques de protection des cultures
Questionner un agriculteur ou un jardinier, etc. sur le rôle du puceron et sur celui de la coccinelle, sur les moyens qu'il utilisait et qu’il utilise aujourd’hui pour lutter contre les pucerons
Comparer ce que l’on a trouvé avec ce que dit le film « la coccinelle et le puceron ».
Faire des liens avec les autres domaines disciplinaires :
Chercher des albums, des films, des poésies, des chansons, des œuvres plastiques qui « parlent » de la biodiversité. Comparer ce qu’ils en disent, distinguer le fictif et le réel.
Institutionnaliser les savoirs construits
Confirmer ou infirmer les hypothèses
Formuler ce qui a été appris en référence aux compétences visées.
Se poser un problème d’environnement
Utiliser les savoirs dans le cadre d’une situation complexe.
Exemple : Et si on utilise régulièrement des insecticides ?
Rechercher les effets sur toutes les composantes de l’environnement correspondant aux différents volets qui fondent le développement durable, ici et ailleurs, aujourd’hui et plus tard.
utilisation régulière d'insecticide :
Environnement corporel :
La santé de l'homme est menacée.
Cadre de vie :
Pulvériser de l'insecticide % c'est pratique, les effets sont rapides
À court terme les plantes ne sont plus infestées par les pucerons, elles sont plus agréables à regarder
Mais à long terme les pucerons reviennent.
Environnement culturel :
On recherche des insecticides plus spécifiques, moins toxiques
Il est nécessaire de chercher d’autres solutions.
Environnement économique et social :
La production et la vente des insecticides se portent bien
Chacun n'en utilise qu'un peu dans son jardin et ne se rend pas compte de sa responsabilité.
Environnement naturel :
L'insecticide tue tous les pucerons, les coccinelles n'ont plus rien à manger, elles disparaissent
Les pucerons devenus résistants inhalent les insecticides et contaminent les coccinelles qui contaminent les oiseaux
L'insecticide tue aussi les coccinelles
L'insecticide pollue les végétaux et contamine les herbivores
L'insecticide pollue le sol et contamine l'eau.
« Les interactions ne finissent jamais » : à vous de compléter ce début de réactions, etc.
Chercher et mettre en œuvre des éco-gestes
Chercher des actions dans lesquelles on peut s’engager pour protéger les végétaux contre les pucerons notamment dans le jardin de l’école
Penser à introduire des coccinelles dans un milieu infesté par des pucerons plutôt que d’utiliser des insecticides.
Le cadre de vie
« Tintamarre et bouche cousue »
« Tintamarre et bouche cousue » est un film qui dure 4 minutes environ. Il est un support adapté pour approcher la question des nuisances dûes au bruit avec les élèves.
Dialogues et explications du film
Cliquez sur les liens insérés dans les dialogues des enfants (Gaston et Coline), de l’araignée (Zina) et des Bouches cousues et des Tintamarres, et vous obtiendrez des explications scientifiques ou vous visionnerez un passage du film.
Coline - Allô Solène ? C'est Coline. Qu'est ce que tu fais ? Ah !
Gaston - Fais moins de bruit, Coline !
Coline - Tu vois pas que je téléphone ? Alors tu vas toujours à ton cours de clarinette demain ?
Gaston - J'arrive pas à dormir. T'arrête maintenant !
Coline - Ah ! Là là ! Ça va ! Ça va ! Ah ! C'est mon frère qui rouspète encore !
Zina - Si vous n'arrivez pas à vous entendre, moi je vais vous mettre d'accord. Allez hop ! Chacun dans son monde !
(Coline est envoyée chez les Tintamarres (incessants bruits de toutes sortes) et Gaston chez les Bouches cousues (silence complet).)
Gaston - Ah ! Enfin un peu de silence... Eh ! Mais que... ?
Les bouches cousues (pantoufles au pied) - Chut ! Chut !
Gaston - Z'êtes pas bavards les gars !
Les bouches cousues (pantoufles au pied) - Chut ! Chut !
Coline (répondant au téléphone) - Allô ! Oui, qui est à l'appareil ? Allô !
(Le bruit fait par les Tintamarres augmente jusqu'à devenir insoutenable.)
Coline - Aaah ! Ça suffit comme ça ! Taisez-vous ! Non ! Non ! Arrêtez !
(Elle entre dans une cabine téléphonique.)
Coline - Ouf ! Un peu de calme !
(Le téléphone sonne.)
Coline - Vous n'allez pas recommencer, ça suf... Ah ! C’est toi Gaston ! Où es-tu ? Je te cherche partout...
Gaston - Justement, moi aussi Coline. Zina m'a envoyé dans le monde du silence et je m'ennuie, tu sais. On n'entend jamais rien.
Coline - Eh bien dis donc, c'est pas comme ici. Moi, j'ai l'impression que ma tête va éclater !
(Les deux mondes se rapprochent. Les enfants se retrouvent et s'embrassent.)
Zina - Alors, ça vous a plus ce petit voyage ? Et Oui ! On ne peut pas vivre toujours dans du bruit assourdissant au risque d'y perdre la santé
et on ne peut pas vivre non plus dans le silence total parce que ça nous rend triste à mourir... Puisque la vie, forcément ça fait du bruit,
et que nous avons tous des oreilles pour l'entendre, évitons de nous gêner mutuellement !
Vivre en harmonie avec des sons apprivoisés plutôt qu'avec des bruits horribles, c'est partager un monde agréable pour tous !
Scénario pédagogique en cycle 1
Il s’agit essentiellement d'amener les élèves de cycle 1 à prendre conscience que l’ouïe est le sens par lequel sont perçus les sons et qu’un excès de bruit ou de silence nuit à la santé.
Scénario pédagogique en cycle 1
Niveau de formulation des savoirs visés :
On entend avec les oreilles. C’est le sens de l’audition ou de l’ouïe
Il y a toujours du bruit. Nous entendons les voitures, les oiseaux, le vent, les rires, etc. Les bruits nous disent ce qui se passe autour de nous
Quand il y a trop de bruit, c'est fatiguant et on peut devenir un peu sourd
C’est important de ne pas faire trop de bruit.
Point de départ
Choisir un point de départ parmi ceux-ci ou un autre :
À partir des bruits de la classe
À partir des bruits de l’école
À partir des bruits du milieu environnant l’école
À partir d’un lieu exploré
À partir d’un moment de silence
À partir du film « Tintamarre et bouche cousue ».
Questionnement
Choisir un questionnement parmi ceux-ci ou un autre et engager les élèves à formuler des hypothèses-réponses :
D’où viennent les bruits que l’on entend ?
À quoi servent les oreilles ?
Pourquoi certains bruits deviennent-ils insupportables ?
Activités
Observer, expérimenter :
Ecouter les bruits dans la classe, dans la cour, à la cantine, etc.
Décrire les bruits que l’on entend
Se boucher les oreilles et constater que l’on n’entend pas ou pas bien
Classer les bruits selon leur intensité, leur origine, leur fréquence, leur taux de nuisance, leur durée, leur hauteur
Trouver de quel endroit viennent des bruits
Reconnaître des bruits
Faire des bruits, du bruit, du silence
Reconnaître des paysages sonores (naturels, urbains, ruraux, etc.)
Identifier les bruits d'un paysage sonore
Apprécier un moment de silence pour mieux écouter les bruits.
Se documenter :
Consulter des documentaires (livres, vidéos, numériques) mettant en évidence l’existence du bruit, les nuisances dues à l’excès de bruit ou de silence, les efforts pour faire moins de bruit.
Faire des liens avec les autres domaines disciplinaires :
Chercher des albums, des films, des poésies, des chansons, des œuvres plastiques qui « parlent » du bruit. Comparer ce qu’ils en disent, distinguer le fictif et le réel.
Institutionnaliser les savoirs construits
Confirmer ou infirmer les hypothèses
Formuler ce qui a été appris en référence aux compétences visées.
Se poser un problème d’environnement
Utiliser les savoirs dans le cadre d’une situation complexe.
Exemple : Et si on écoute la musique trop fort ?
Et chercher les effets :
On est fatigué
On n’entend pas les autres bruits
On ne s’entend pas quand on se parle
On finit par entendre moins bien
On est fatigué
Ca gêne les autres
etc.
« Les interactions ne finissent jamais » : à vous de compléter ce début de réactions en pensant à toutes les composantes du développement durable : environnementale, culturelle, économique et sociale.
Chercher et mettre en œuvre des éco-gestes
Chercher des actions dans lesquelles on peut s’engager pour se protéger du bruit notamment à l’école :
Quitter les chaussures
Marcher en levant les pieds délicatement pour ne pas les taper dans l’escalier, dans les couloirs, etc.
Retenir les portes pour qu’elles ne claquent pas
Parler l’un après l’autre
Parler sans crier
Chuchoter
Se déplacer en silence dans les couloirs
Lever les chaises pour les déplacer ou mettre des patins sous les pieds des chaises.
Scénario pédagogique en cycle 2
Il s’agit essentiellement d'amener les élèves de cycle 2 à appréhender les règles de sécurité relatives au bruit, à comprendre les interactions entre eux, les autres et leur environnement, à se protéger contre les excès de bruit et à respecter les autres.
Scénario pédagogique en cycle 2
Niveau de formulation des savoirs visés :
Les bruits nous avertissent de ce qui se passent autour de nous.
À la maison, dans la cour de l'école, à la cantine, à la piscine, dans la forêt, à la ferme, etc. on n'entend pas les mêmes bruits
Trop de bruit nous fatigue, nous empêche de travailler et peut nous rendre un peu sourd
C’est important de ne pas faire trop de bruit et de se protéger contre les bruits trop forts.
Point de départ
Choisir un point de départ parmi ceux-ci ou un autre :
À partir des bruits de la classe
À partir des bruits de l’école
À partir des bruits du milieu environnant l’école
À partir d’un lieu exploré
À partir d’un moment de silence
À partir du film « Tintamarre et bouche cousue ».
Questionnement
Choisir un questionnement parmi ceux-ci ou un autre et engager les élèves à formuler des hypothèses-réponses :
À quoi servent les oreilles ?
D’où viennent les bruits que l’on entend ?
Pourquoi y a-t-il du bruit, des bruits ?
Pourquoi certains bruits deviennent-ils insupportables ?
Comment peut-on faire pour se protéger du bruit ?
Activités
Observer, expérimenter :
Écouter les bruits dans la classe, dans la cour, à la cantine, etc.
Décrire les bruits que l’on entend
Classer les bruits selon leur intensité, leur origine, leur fréquence, leur taux de nuisance, leur durée, leur hauteur
Trouver de quel endroit viennent des bruits
Reconnaître des bruits
Faire des bruits, du bruit, du silence
Reconnaître des paysages sonores (naturels, urbains, ruraux)
Identifier les bruits d'un paysage sonore
Apprécier un moment de silence pour mieux écouter les bruits.
Se documenter :
Consulter des documentaires (livres, vidéos, numériques) mettant en évidence l’existence du bruit, les nuisances dues à l’excès de bruit ou de silence, les efforts pour faire moins de bruit.
Faire des liens avec les autres domaines disciplinaires :
Chercher des albums, des films, des poésies, des chansons, des œuvres plastiques qui « parlent » du bruit
Comparer ce qu’ils en disent, distinguer le fictif et le réel.
Institutionnaliser les savoirs construits
Confirmer ou infirmer les hypothèses
Formuler ce qui a été appris en référence aux compétences visées.
Se poser un problème d’environnement
Utiliser les savoirs dans le cadre d’une situation complexe.
Exemples : Et s’il y a trop de bruit ?
Et chercher les effets en prenant le plus possible en compte les trois volets - environnemental, économique, social et culturel - qui fondent le développement durable :
On est fatigué
On n’entend pas les autres bruits
On ne s’entend pas quand on se parle
On finit par entendre moins bien
Il faut chercher comment moins entendre les bruits
Il faut fabriquer plus d’appareils pour les sourds
Il faut chercher comment se protéger contre les bruits
etc.
« Les interactions ne finissent jamais » : à vous de compléter ce début de réactions, etc.
Chercher et mettre en œuvre des éco-gestes
Chercher des actions dans lesquelles on peut s’engager pour se protéger du bruit notamment à l’école :
Quitter les chaussures
Marcher en levant les pieds délicatement pour ne pas les taper dans l’escalier, dans les couloirs
Retenir les portes pour qu’elles ne claquent pas
Parler l’un après l’autre
Parler sans crier
chuchoter
e déplacer en silence dans les couloirs
Lever les chaises pour les déplacer ou mettre des patins sous les pieds des chaises.
Scénario pédagogique en cycle 3
Il s’agit essentiellement d'amener les élèves de cycle 3 à comprendre les règles de sécurité personnelles et collectives liées au bruit, à apprendre à respecter les autres, à acquérir un comportement responsable.
Scénario pédagogique en cycle 3
Niveau de formulation des savoirs visés :
Le bruit est partout. Les sources sonores sont nombreuses : les moteurs, les voix, les chocs, les pas, etc. Tous ces bruits ont une signification. Ils nous avertissent de ce qui se passe autour de nous. Associés les uns aux autres, ils forment un paysage sonore (la ville, la forêt, la ferme, etc.), facilement reconnaissable
Le bruit des autres peut nous gêner. Le silence peut nous angoisser
L'excès de bruit est une pollution : il nous fatigue, nuit à notre santé physique et mentale
Chacun à notre niveau nous pouvons agir pour que le bruit soit supportable.
Point de départ
Choisir un point de départ parmi ceux-ci ou un autre :
À partir des bruits de la classe
À partir des bruits de l’école
À partir des bruits du milieu environnant l’école
À partir d’un lieu exploré
À partir d’un moment de silence
À partir du film « Tintamarre et bouche cousue ».
Questionnement
Choisir un questionnement parmi ceux-ci ou un autre et engager les élèves à formuler des hypothèses-réponses :
Pourquoi y a-t-il du bruit, des bruits ? À quoi cela sert-il ?
Pourquoi certains bruits deviennent-ils insupportables ?
Comment peut-on faire pour que les bruits soient supportables ?
Un bruit et un son : en quoi est-ce différent ?
Activités
Observer, expérimenter :
Écouter des bruits et les identifier
Décrire et caractériser les bruits que l’on entend
Classer des bruits selon leur intensité, leur origine, leur fréquence, leur taux de nuisance, leur durée, leur hauteur
Trouver de quel endroit viennent des bruits
Faire des bruits, du bruit, du silence
Reconnaître des paysages sonores (naturels, urbains, ruraux)
Identifier les bruits d'un paysage sonore
Comparer les avis pour percevoir que la sensation de bruit n’est pas la même pour tout le monde
Comparer des moments pour percevoir que pour chacun de nous la sensation de bruit varie en fonction de notre état, des autres bruits
Comparer la gêne occasionnée par un bruit fait par quelqu’un d’autre à celle qui résulte d’un bruit que l’on fait soi-même
Mesurer objectivement des bruits
Comparer des mesures objectives à des mesures subjectives
Comparer les sensations ressenties dans des lieux différents où le même bruit est produit (classe, cour, salle de sport, couloir, etc.)
Amplifier des bruits
Apprécier un moment de silence pour mieux écouter les bruits.
Se documenter :
Consulter des documentaires (livres, vidéos, numériques) mettant en évidence l’existence du bruit, les nuisances dues à l’excès de bruit ou de silence, les efforts pour faire moins de bruit
Se renseigner sur les lois et réglementations relatives au bruit.
Faire des liens avec les autres domaines disciplinaires :
Chercher des albums, des films, des poésies, des chansons, des œuvres plastiques qui « parlent » du bruit
Comparer ce qu’ils en disent, distinguer le fictif et le réel.
Institutionnaliser les savoirs construits
Confirmer ou infirmer les hypothèses
Formuler ce qui a été appris en référence aux compétences visées.
Se poser un problème d’environnement
Utiliser les savoirs dans le cadre d’une situation complexe.
Exemples : Et s’il y a régulièrement trop de bruit ? Et si on utilise longtemps une machine bruyante ? Et s’il n’y a plus de bruit du tout ?
Rechercher les effets sur toutes les composantes de l’environnement correspondant aux différents volets qui fondent le développement durable, ici et ailleurs, aujourd’hui et plus tard.
Et s’il y a régulièrement trop de bruit :
Environnement corporel :
La santé physiologique de l'homme est perturbée : problème auditif
La santé psychologique de l'homme est perturbée : fatigue, stress, angoisse, difficulté de concentration.
Cadre de vie :
La qualité de la vie est perturbée : on ne s'entend pas parler et ce n'est pas convivial.
Environnement culturel :
Les animaux sont stressés : ils désertent le milieu : l'équilibre du milieu est modifié.
Environnement économique et social :
Le marché économique de matériaux isolants, de boules de protection pour les oreilles, d'appareils pour malentendants se développent
Les dépenses de santé augmentent
On travaille mal (difficulté de concentration).
Environnement naturel :
Les recherches technologiques sont nécessaires (isolation, réduction des bruits au niveau des sources sonores, etc.)
Les recherches médicales sont nécessaires pour traiter les problèmes auditifs et psychologiques.
« Les interactions ne finissent jamais » : à vous de compléter ce début de réactions, etc.
Chercher et mettre en œuvre des éco-gestes
Réfléchir à l’aménagement de la classe pour réduire les bruits.
Prendre des décisions relatives aux comportements individuels et collectifs.
Quitter les chaussures
Marcher en levant les pieds délicatement pour ne pas les taper dans l’escalier, dans les couloirs
Retenir les portes pour qu’elles ne claquent pas
Parler l’un après l’autre
Parler sans crier
Chuchoter
Se déplacer en silence dans les couloirs
Lever les chaises pour les déplacer ou mettre des patins sous les pieds des chaises.
Proposer des aménagements qui faciliteraient la mise en application de décisions.